Mahammad Dionne : « Macky Sall a le droit de passer outre l’avis du Conseil constitutionnel »
Le Premier ministre, Mahammad Dionne, se veut catégorique sur la question de la réduction du mandat du Président Macky Sall, de 7 à 5 ans. Face aux débats qui envahissent les espaces publics et les médias de la place, le chef du gouvernement a soutenu que si le Conseil constitutionnel dit qu’il est possible que le Chef de l’État puisse réduire son mandat à 5 ans tout de suite et ce dernier décide finalement de faire 7 ans, il n’y a pas de problème, car la loi le lui permet. (lire la suite)
PDS : Cheikh Tidiane Sy désigné nouveau patron des libéraux
L’ancien ministre de la Justice sous Wade a été désigné pour reprendre le flambeau des mains de Oumar Sarr, le secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds) emprisonné le 19 décembre dernier. Cheikh Tidiane Sy doit présider la prochaine réunion du comité directeur du parti, ce lundi. (Lire la suite)
Les écrasantes confidences d’une prostituée mineure: je couche avec des autorités...
Lui qui a effectué un reportage sur les prostituées mineures qui sillonnent les Boîtes de nuit dakaroises. À lire son papier sur le cas de ces filles de joie qui sont loin d’avoir froid aux yeux et en dessous du… nombril, est sorti stupéfait de ce qu’il a vu. Mais il a quand même bien voulu partager les quelques mots arrachés aux bourreaux des célébrités qui auraient la naïveté de se lier ne serait-ce que d’amitié avec ces filles qui n’ont pas 20 ans. (Lire la suite)
Hadjibou Soumaré : « Je sais ce que les chefs d’État ont dû endurer à huis clos »
Cheikh Hadjibou Soumaré a pris avec philosophie la décision prise de confier la Présidence de la Commission de l’Uemoa au Niger à partir du mois de juin. « De ce qui m’est revenu, il est question que la rotation au niveau de la Commission de l’Uemoa se fasse alternativement entre le Sénégal et le Niger et qu’alternativement aussi le poste détenu par le Niger au niveau de la Banque centrale, le poste de vice-gouverneur, puisse alternativement revenir au Sénégal. (Lire la suite)
Sidiki Kaba : « Aux yeux de la loi sénégalaise, il n’y a pas d’homosexuels »
Hôte de la Maison d’arrêt et de correction de Thiès, le Gard des sceaux, Sidiki Kaba qui y a procédé à l’inauguration du quartier des détenus mineurs, a annoncé la tenue imminente des chambres criminelles à Thiès, avant de revenir sur l’affaire de 11 homosexuels arrêtés à Kaolack puis libérés par le procureur. (Lire la suite)
Fouta : Sa femme décède, il se coupe les parties intimes
Il aimait à la folie sa femme et n a pas pu supporter la disparition de cette dernière, rappelée à Dieu la semaine dernière. L homme n a trouvé rien de mieux à faire que de...couper ses parties intimes. Les faits de sont déroulés ce vendredi 8 janvier 2016, à Ndiendoury, dans le département de Kanel. D. Lahoume, un veuf de 45 ans, était traumatisé par la mort de sa seule épouse. Depuis cette disparition, il était tout le temps absent, le regard hagard, les mains sur la tête, détaché des choses de ce monde. (Lire la suite)
Fadel Barro, Yen a marre : « Nous reconnaissons avoir été soutenus par Lamine Diack »
Fadel Barro, le coordonnateur du Mouvement « Y en a marre », reconnait que le Président Lamine Diack Diack les a soutenus, en un moment donné, dans leurs activités. « En 2013, le forum des esprits de “Y en a marre” d’Europe, a voulu organiser un débat intergénérationnel. Tous les “esprits” d’Europe devaient se réunir à Paris. Ce débat intergénérationnel devait opposer quelqu’un qui a passé tous les âges, de l’indépendance à maintenant, à un jeune engagé de la nouvelle ère. Nous avions sollicité, à l’époque, Amadou Makhtar Mbow. (Lire la suite)
3 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (22:10 PM)Esclavage - "francais Yi Nio B
En Janvier, 2016 (03:41 AM)Le franc CFA a été créé le 25 décembre 1945, conformément à l’article 3 du décret 45/0136 par le général De Gaulle. Et le franc CFA qui veut dire le franc des Colonies françaises d’Afrique est une monnaie purement coloniale inventée par et pour les intérêts des colons pour dévaster l’Afrique. La survivance du franc CFA n’est que la perpétuation de cet appauvrissement.
Conformément aux accords monétaires entre la France et l’Afrique, le principe de la centralité des réserves des changes fonctionne de la manière suivante les Africains doivent déposer, et ils le déposent effectivement, l’intégralité de leurs recettes d’exportation dans des comptes ouverts à la banque centrale de France. .
De 1945 à 1973, quand les Africains exportaient par exemple les matières premières pour 100 milliards de dollars, ils déposaient tous les 100 milliards de dollars dans le Trésor français. De 1973 jusqu’en 2005, s’ils exportaient pour 100 milliards de dollars, les Africains étaient obligés de déposer 65 milliards au Trésor français dans le fameux compte d’opérations.
Depuis le 20 septembre 2005 jusqu’à la seconde où nous parlons (2016), on est passé à 50%. Ce qui veut dire que si les Africains exportent à hauteur de 100 milliards de dollars ou d’Euros, de Yuans, etc. ils sont tenus de déposer 50 milliards en France. S’en suivent plusieurs conséquences majeures :
1. Première conséquence majeure. Puisque le compte d’opérations est d’origine nazie, la France s’en est servie et s’en sert encore pour s’approvisionner gratuitement en matières premières africaines. Lorsque les Africains ont exporté, au lieu de les payer, la France prend son stylo et écrit un signe PLUS dans le compte. Elle ne débourse aucune devise. Or si ce sont les Nigérians ou les Ghanéens qui exportent, la France est obligée de sortir 100 millions d’euros des coffres forts pour les payer. Ce qui revient à dire que le jour où les Africains vont se débarrasser du franc CFA, la France sera obligée de débourser de l’argent pour payer directement et immédiatement l’intégralité de la facture des exportations.
2. Deuxième conséquence majeure. Puisque les Africains déposent des devises en France, celle-ci s’en sert pour combler son déficit budgétaire ou pour amortir, c’est-à-dire payer sa dette.
3. Troisième conséquence majeure. En contrôlant leurs devises, la France met les dirigeants africains au pas. Si un dirigeant de la zone CFA n’obéit plus aux ordres de la France, Paris bloque ses réserves de devises et mieux, il ferme les banques dans ce pays devenu « rebelle ». C’est ce que nous avons vu tout récemment en Côte-d’Ivoire avec Laurent Gbagbo. Et quand les banques sont fermées, aucun ménage, aucun chef d’entreprise ne peut sortir de l’argent pour nourrir sa famille ou payer les employés. En un mot, en fermant les banques, la France organise le chaos socio-économique. Et toute la population se rebelle contre le dirigeant. C’est ce qui s’est passé avec Gbagbo. Ne pouvant plus prendre des devises à la France, il a décidé de créer la monnaie ivoirienne et à partir de là la décision a été prise pour le bombarder. Gbagbo n’est pas le premier et ne sera malheureusement pas le dernier. Avant lui, il y a eu Sylvanus Olympio du Togo avait fait adopter la loi n° 62-20 du 12 décembre 1962, portant création d’une banque centrale du Togo et approuvant ses statuts, la monnaie togolaise devrait être mise en circulation le 15 janvier 1963. Deux jours avant, exactement le 13 janvier 1963, il a été froidement assassiné.
Ranguou Reubeuss Bi Woone
En Janvier, 2016 (07:43 AM)Participer à la Discussion